Comme je l'annonçais plus haut, j’ai vécu une très belle carrière professionnelle dans le monde de la mode. J’ai adoré ce métier, c’était mon rêve de petite fille qui se réalisait. Ce métier m’a vu grandir, gagner, et chuter aussi. Cependant, ces difficultés m’ont rendu forte, combative car elles m'ont donné l’occasion de faire le point, de me remettre en question, de prendre mes responsabilités faces aux situations.

Puis, au fil du temps, avec l’arrivée de mon premier enfant et des nombreux livres tous plus intéressants les uns que les autres, qui se sont retrouvés entre mes mains, j’ai vécu un premier chamboulement, comme un éveil. J’ai eu une prise de conscience sur la réalité de la vie et sûr quoi elle mérite vraiment de porter son attention.

Bien sûr chaque nouveau parent vit un déferlement d’émotions, leur enfant est plus précieux que la prunelle de leurs yeux ; mais ce que j’ai ressentis alors, allait bien au-delà, c’était comme si d’un coup : « PAF, regarde, écoute ! » Le voile tombait. J’ai pris conscience que les épreuves sont le meilleur moyen que la vie à trouvé pour nous donner l’opportunité de générer en nous un renouveau, une transformation, et que nous ne sommes pas simplement ce corps dont le mental foisonne de mots, d’idées, de pensées qui viennent s’entrechoquer les uns contre les autres.

Nous sommes un tout, une alchimie parfaite entre corps, cœur et esprit ou plutôt entre le corps physique, les émotions et l’âme. Et, si l’une de ces parties n’est pas écoutée et entendue, cela peut se répercuter sur une autre et des dysfonctionnements peuvent apparaître. Aujourd’hui, la quasi-totalité des professionnels s’accordent pour dire que les émotions non exprimées ou réprimées sont en partie responsables des troubles et des maladies chez l’être humain.

Dans la société où je travaillais, il y a eu un plan social dont je n’ai pas été impactée mais avec un remaniement assez important. Durant ce moment de vie, je savais que si j’avais dû me faire licencier, je n’aurais pas cherché un nouvel emploi dans le stylisme. Alors, je m’étais mise à effectuer des recherches et une petite introspection de ce dont j’avais réellement envie. Puis, j’ai découvert le métier d’art-thérapeute dont je n'avais jamais entendu parlé mais qui répondait à toutes mes attentes.

Durant cette période, une collègue m’a fait me rendre compte par ses remerciements envers moi, que j’étais d’un bon soutient auprès des personnes qui comme elle, n’avaient pas eu le choix face au licenciement. Tout se mettait tranquillement en place dans mon esprit mais le grand saut n’était pas pour tout de suite. Un second bébé allait arriver puis un troisième, suivi d'une véritable introspection sur moi-même et de nouvelles prises de conscience qui m’ont amené à expérimenter l’art-thérapie.

J’ai ainsi doucement commencé à soigner mes blessures, à faire surgir des souvenirs oubliés dont le face à face avec les émotions associées à parfois été brutal. Cependant, le fait de créer, d’être dans ce processus créatif en prenant du plaisir par la peinture, le dessin, ou en découvrant le collage, m’ont permis de lâcher, donner, rendre ce poids, cette culpabilité d’avoir été fragile, vulnérable, pas à la hauteur, pour enfin m’offrir l’opportunité de transformer cette douleur en une force qui m’accompagne encore aujourd’hui.

Au milieu de ce tumulte émotionnel le covid était là. Dans sa déferlante, il a déclenché un nouveau plan social qui cette fois m’a laissé sur la touche. Mais, j’étais prête à faire le grand saut ! La vie venait de me faire la place nécessaire, ce licenciement me permettait d’avoir droit à la formation et surtout d'avoir du temps. J’ai débuté une formation en art-thérapie avec le centre de formation IFORT de Roubaix, j’ai vécu une année et demie à me partager entre les cours, les devoirs, mon rôle de maman avec mon dernier qui avait à peine un an, mon mari, la maison et tout ce que ça englobe. Cela a été très intense et fatiguant ! J’ai réussi et validé ma formation avec une moyenne de de 17,7/20 (et je ne suis pas peu fière ! ). J’ai commencé à exercer avec quelques-uns de mes proches qui étaient le plus dans le besoin. Je connaissais déjà les bénéfices que l’art-thérapie avaient eu sur moi mais voir ce mieux-être et la redécouverte de soi sur mes proches a été un moment très important et concret pour moi.

Aujourd’hui en ayant vécu des hauts et des bas émotionnels et en comprenant à quel point il peut être difficile de retrouver le chemin de l’apaisement quand tout nous assaille et nous éloigne de nous-même, je peux réellement vous aider dans votre cheminement personnel grâce à mon accompagnement et ma méthode thérapeutique.

Aider l’autre à se retrouver fait partie du « pourquoi » je vis, d'autres diraient que ça fait partie de mon chemin de vie. Peu importe au final, le principal est que j'ai choisi d'exercer ce métier car il vibre avec la personne que je suis et faire du bien me fait du bien et me nourri.

Si vous souhaitez alléger votre esprit, soigner ces maux physiques et/ou mentaux qui vous freinent, je peux réellement vous aider et vous guider dans l'expérimentation de l'art d'une manière personnelle, unique et créatrice de votre mieux-être.

...et pour les plus inspirés, la version longue

" Comme la fleur de lotus, nous avons le pouvoir de grandir dans la boue, de fleurir de l'obscurité, et d'irradier à travers le monde "

Thich Nhat Hant